Le 8 mars, ce n’est pas la journée de LA femme, ce n’est pas non plus la Saint Valentin   ou la fête des mères… C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, c’est le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité !
  Cette lutte est indispensable, car nous sommes encore très loin de l’égalité entre les femmes et les    hommes, particulièrement au travail : les femmes gagnent, en moyenne, toujours 25 % de salaire en   moins ! Chaque jour, c’est comme si les femmes arrêtaient d’être payées à 15 h 40.
Revaloriser les métiers essentiels  
Lorsque pendant le confinement, les applaudissements aux fenêtres saluaient les salarié·e·s en première ligne, il s’agissait très majoritairement de  femmes : les infirmières, aides-soignantes, aides  à domiciles, caissières, agentes d’entretien, assis- tantes maternelles ou ouvrières dans l’agro-alimen taire… et aussi enseignantes, administratives… Pourtant, les promesses de revalorisation de leur     métier ont fondu comme neige au soleil : la majorité des salarié·e·s n’ont même pas vu la couleur des        primes Covid !   Pour mettre fin aux écarts de salaires et de retraites, il faut impérativement revaloriser les métiers à prédominance féminine, reconnaître les qualifications, la technicité du travail, les responsabilités et  la pénibilité des métiers… et avoir la volonté politique d’appliquer « simplement » la loi qui prévoit  un salaire égal pour un travail de valeur égale !  
Non, on ne peut pas garder ses enfants tout en télétravaillant !
Mis en place sans encadrement, le télétravail ou  ce qu’il conviendrait mieux d’appeler le travail à la  maison, a exacerbé les inégalités entre les femmes     et les hommes. Les études montrent que les femmes sont moins  bien équipées et installées… et cumulent le « télé- travail » avec les tâches domestiques et la garde        des enfants. La CGT revendique :
  • L’arrêt pour « enfant malade » ou « cas contact » doit  être accessible aussi aux salarié·e·s en télétravail !
  • Le télétravail doit être encadré pour garantir la prise      en charge des frais, le respect des horaires de travail, le droit à la déconnexion et des critères objectifs  et transparents pour l’accès et la réversibilité du        télétravail.
 
Violences et sexisme au travail : stop !  
Ouvrières, employées ou cadres, les femmes sont      toutes confrontées au sexisme et aux violences dans le travail. Ce qui a notamment pour consé quence, une remise en cause de leur professionnalisme, de les assigner à une position d’infériorité, à     des tâches subalternes. Trop souvent, c’est la victime qui est sanctionnée, déplacée ou licenciée, pas l’agresseur.   En 2019, la CGT, avec la Confédération syndicale  internationale, a gagné l’adoption de la première  loi mondiale contre les violences et le harcèlement  dans le monde du travail, la 190e Convention de  l’Organisation internationale du travail. Pour qu’elle  s’applique, il faut maintenant qu’elle soit ratifiée par la France et qu’elle s’accompagne de la mise en  place de nouveaux droits :  
  • sanction pour toutes les entreprises qui n’ont          pas de plan de prévention ni de dispositif interne de signalement (comme ce que la CGT  a obtenu à TF1) ;
  • formation de tou·te·s les RH, managers, représentant.es du personnel et sensibilisation de tou·te·s les salarié·e·s (comme ce que la CGT a   obtenu à la Tour Eiffel ou à la CAF)
  • protection des victimes, y compris de violences  conjugales : interdiction de licenciement, droits à absences rémunérées, à la mobilité géographique ou fonctionnelle choisie.
 
«  Partout dans le monde, les femmes se mobilisent et de plus en plus d’hommes refusent d’être enfermés dans des rôles stéréotypés et aspirent à sortir des rapports de domination.  Le 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité, au travail comme dans la vie. »   Le 8 mars, femmes comme hommes, faisons grève, manifestons et débrayons à 15 h 40 ou deux heures avant la fin de la journée pour dénoncer les inégalités salariales !  

2 commentaires

Johane

2 octobre 2018

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Johane

2 octobre 2018

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