Sobriété énergétique : le télétravail mis en avant, mais toujours à 10 euros par mois !

Alors que les déclarations se multiplient pour appeler à la sobriété énergétique, le télétravail est souvent présenté comme la bonne solution ? Si les gains sur les carburants  (pour ceux qui viennent en véhicule) sont évidents, ceux sur le chauffage et l’électricité questionnent.

En effet, comment évaluer que 1800 salariés en télétravail consomment moins qu’un bâtiment administratif ? Ainsi, le journal 20 minutes se fait l’écho de Stéphane CHATELIN, directeur de négaWatt, association spécialiste de l’énergie, qui déclare :  « Nous sommes favorables à la mise en place du télétravail, mais nous ne voyons pas très bien, à court terme, pour cet hiver, les gains qu’on peut en attendre. Le risque est même d’avoir un effet inverse sur le chauffage. Ce sera le cas si les personnes qui avaient pris le réflexe de le baisser voire de l’éteindre à leur domicile, lorsqu’ils n’y étaient pas, le rallument les jours de télétravail et, qu’en parallèle, leurs bureaux restent chauffés, ne serait-ce parce qu’une partie de leurs collègues s’y trouvent ».  

Pour la CGT SPERCRIF, la seule certitude, ce sont les coûts qui se reportent sur les salariés !

Augmentation du gaz, de l’électricité, de l’alimentaire …et toujours 10 euros par mois pour compenser !  Plus que jamais la CGT SPERCRIF revendique :

• un forfait mensuel de 50 € par mois pour les frais de connexion et les fluides
• une prime de 450 € pour la mise en conformité des équipements et du domicile
• une compensation intégrale de la participation obligatoire due par l’employeur au frais de repas, au prorata du temps télétravaillé.